La nuit s'impose, il y a ce film sur l'écran et nous ailleurs.
Il m'aimait peut-être comme personne ne m'avait jamais aimée.
Bernard dans sa solitude, et les seuls yeux qui comptent dans une salle.
"Sur les seins de Bélise,
se meurent d'amour les fleurs."
Pour cette femme à la jupe rouge. Que penses-tu?
Il y a dans tes yeux plus d'amour qu'on saurait en donner. J'existe.
J'attends des heures au conservatoire dessous les sons maladroits. L'errance dans les couloirs pour les bonnes surprises, pour entendre un peu de qui fut Chopin la peau frissonnante. Les pointes en menée sur le parquet. Un saxophone improvise. Seul.
Seule.
Je ne suis plus d'ici, vous m'avez déjà tous perdue. J'ai le coeur à Lyon, et sur toutes les scènes, mais plus ici, plus dans les rires, plus dans l'encre qui coule mes nuits.
R. s'en va. Que sera demain?
Mes ambitions sont elles démesurées? Laissez-moi devenir Tschissik, laissez moi les silences étranglés, laissez mes larmes venir, et mon corps avec. Sens. Sensuelle. J'ai un tango à danser, j'ai tant à faire voir et à donner.
Peut-être aussi le creux de nos enfances, notre bêtise touchante.
Lyon est une énigme à mon talent. Si j'en ai.
"Illuminer ses nuits,
Obscurcir ses jours."
Mon A. Cicatrice ouverte que je ne sais aider. Le temps coule, on ne guérit jamais, on grandit beaucoup. Vibrez, intenses.
L'espoir au creux du ventre.
1 commentaire:
"Seule." ?
Mais nous ne sommes jamais aussi seuls qu'on le croit.
Il me semble que tu me l'avais dit autrefois.
Ca ne va pas?
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